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dimanche 6 août 2017

roman-photo

Certains biefs du canal de Roubaix sont envahis de lentilles d’eau que nous traversons sans problème puisque l’Ivanka possède un système de refroidissement en circuit fermé : deux tuyaux, sous la coque, permettent à l’eau devenue chaude du refroidissement du moteur de se rafraîchir. 

Les lentilles d'eau, c'est tout petit mais ça finit par prendre de la place.

Plus loin, les biefs sont couverts d’une sorte de mousse végétale qui, m’a-t-on assuré, disparaîtra avec les fraîcheurs automnales. C’est le cas du dernier bief français avant d’arriver en Belgique.

L’Anglais qui avait peur des gitans (ça fait un peu titre de polar, non?) nous a recommandé cette halte. Entourée de hauts peupliers frissonnants et chantant sous la brise, la halte nous propose deux pontons, un en amont, l’autre en aval. Eau et électricité. S’y ajoute « la maison du canal », bar-restaurant qu’on entend peu et qui ferme au plus tard à 11h00 (ouf!), un peu de sable pour les gamins qui ne vont pas à la plage, des pédalos et des planches à louer.
Nous retrouvons le Geeske (se prononce guiesk) déjà rencontré trois fois. Des gens charmants, souriants et drôles: « Bienvenue en Belgique, capitale mondiale du surréalisme » nous affirme Michel en expliquant que le panneau indiquant le canal 79 de la VHF n’est que décoratif puisqu’on attend cette VHF depuis trois ans.
Nous dînons chez eux ce soir. Soupe épicée d’Anne, lasagnes végétariennes de Fabi, glace à la vanille (2 fois) de Michel. Douce soirée.
Ils partent dimanche matin et je vous l’ai fait en roman-photo :

1. Bon, c’est pas fini de faire l’artiste? C’est moi qui fais tout ici!


2. Nous voici en Belgique. Sur le ponton, une place nous attendait, juste de la bonne longueur.


3. halte de Leers-Nord, l’Ivanka, le Geeske, le Marlou un freycinet que Jack habite depuis 30 ans.


4. L’écluse, le panneau VHF et La maison du canal, bar-restaurant accueillant qui bichonne les plaisanciers. WI-FI. Remarquez la mousse végétale (spirogyre) sous laquelle se cachent d’innombrables poissons.

5. En attendant l’éclusier, on se dit au revoir en échangeant les dernières infos.

6. Bon, alors, il arrive cet éclusier?

7. C’est parti!

8. Le Geeske dans sa splendeur.

9. Au revoir les amis! À bientôt, sur l’eau, quelque part.

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