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lundi 23 juillet 2018

Blaton - Mons - Ath


Celle-là on ne nous l’avait jamais faite. Ils ne voulurent pas de nous ! 
Peruwels (Pérué) jardin portatif. Y poussent même des carottes !
Drôle d'allure ce canard, non ?
Quelqu'un sait pourquoi ?
Partant à 9 h 00 de Peruwelz, nous arrivons une heure après à l’entrée du canal de Blaton-Ath dans lequel nous entrons non sans avoir appelé au télépone ( la VHF est si pratique qu’on préfère ne pas l’utiliser…) le service des écluses qui, après renseignement auprès du chef, s’excuse de ne pas pouvoir nous accueillir. Nous sommes débordés, nous avons plusieurs bateaux avalants et ne pourrons pas nous occuper de vous de toute la journée ! Amarrez-vous au quai d’attente, sous le pont, et je passerai vous donner des nouvelles plus tard.
Sous le pont ? Pardon, mais en France nous ne nous amarrons jamais sous un pont. C’est interdit pour des tas de raisons. Je sais bien que nous sommes en Belgique, un autre pays où Carrefour ne reconnaît pas ses cartes de fidélité françaises ( l’a entendu parler de l’Europe le patron de Carrefour ? Les euros sont différents d’un côté de la frontière à l’autre ?…) mais nous hésitons à nous amarrer sous le pont désigné, surtout en découvrant, au ras de l’eau, une lame de béton horizontale prête à déchirer toute coque qui voudrait s’y frotter de trop près. De plus, il n’y a qu’un seul bollard ce qui n’est pas idéal pour amarrer un bateau de 14 m de long.
Tout cela pour vous expliquer pourquoi nous avons décidé d’aller jusqu’au port de Mons, trois heures de route plus loin, en espérant que demain on voudra bien de nous ici.
À Mons, amarrage sur un quai « visiteurs » un peu pourri, pas de bollards pour s’amarrer mais de minces anneaux métalliques qu’on ne peut pas saisir avant d’avoir sauté à terre. Des bornes électriques un peu décadentes (une sur deux fonctionne). En bruit de fond une autoroute. Pas génial, mais proche d’un centre commercial où je pourrai peut-être trouver de l’huile pour la vidange prochaine du moteur.

Mons. Quai des visiteurs. 
Restaurant proche mais calme.
Et, remarquables au milieu de ces péripéties, le calme et la gentillesse de tout le monde. Notamment la responsable du port, serviable et charmante. On vous demande constamment :  ça va ? Traduction française : OK ?

Encore un exploit

Un exploit certes, mais un exploit à notre mesure de retraités en vacances. Notez que cela fait deux inoccupés nonchalants. Pourtant hier, 20 juillet, nous avons réussi !
Nous avons réussi à être acceptés dans le canal Blaton-Ath. Comme me l’a expliqué un éclusier aussi wallon que charmant, ce canal connaît de plus en plus de succès et compte de moins en moins de personnel. D’où la difficulté d’y accéder.
Pour arriver vers 11 h 00 à l’entrée du canal il a fallu nous lever à 6 h 30 avant de parcourir la distance Mons - entrée du canal que nous avions parcouru hier dans l’autre sens. À propos, Mons est un immense plan d’eau où s’ébattent écoles de voile et jet-skieurs. 
Arrivés donc à l’entrée du canal, on nous invite à y entrer en compagnie d’un plaisancier anglais, et commence la longue escalade de l’échelle d’écluses, dix en tout pour monter jusqu’au bief de partage, suivies de quatre pour avaler (descendre) jusqu’à la halte de Ladeuze. Soit une journée de dix heures sous un ciel heureusement gris, une pluie fraîche et une température civilisée. Dix heures. Des vacances, vous dis-je ! La soirée fut brève et le sommeil long et réparateur. 

Enfin des écluses à taille humaine : 40 m x 5 m


Et des ponts-levis qui nous rappellent le canal du Nivernais,
mais ici ce sont les éclusiers qui le lèvent.

Le 21 juillet, Fête nationale de la Belgique,  que nous célébrons en ne faisant rien. Des pécheurs nous encadrent; deux cannes devant quatre derrière. Ils sont trois, sympathiques, nous leur offrons un café frais ce qui crée des liens. 


22 juillet, les éclusiers ne nous avaient rien promis, sinon de faire de leur mieux, ce qu’ils firent. À 14 h 30 nous quittons la halte de Ladeuze et nous arrivons à la ville d'Ath deux heures et demi plus tard. Le port est au pied de la gare, monumentale comme souvent depuis Valenciennes. La capitainerie, située à 300 m dans un immense bâtiment qui fait aussi buvette, club de billard et, en ce qui nous concerne, connection wi-fi. La fraîcheur qui y règne est la bienvenue. Et Christophe, le capitaine du port est… charmant et chaleureux, comme tout le monde ici, mais je vais arrêter de le signaler, on va croire qu'on me paie !

Pour les curieux, voici la carte du voyage :

Départ : en bas à gauche. Après Valenciennes, première à gauche, première à droite et première à gauche. Puis retour. Facile, non ?

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