J’ai trouvé à quoi me faisait penser le débarcadère où nous étions amarrés à Völklingen : une piscine des années trente, vide. je cherchais en vain depuis que nous étions arrivés et il a fallu en partir pour que ça me saute aux yeux.
Piscine ou débarcadère ? |
Qui a commencé : Hollywood ?… |
Après le passage d’un tiers d’écluse (ces grandes écluses de 130 m ont des portes intermédiaires qui permettent de gaspiller moins d’eau pour un petit bateau comme le nôtre) nous sommes arrivés à Pont-à-Sarre (Saarbrück en langage local). Le quai réservé aux bateaux de passage jouxte au joli parc tout fleuri en ces premiers beaux jours (vous ai-je dit qu’il fait très chaud ?). Hélas, de l’autre côté de la Sarre qui n’est pas si large que ça, une autoroute à quatre voies fait un boucan d’enfer. Comment peut-on rester en un tel lieu ?
Après avoir déjeuné toutes portes et fenêtres closes contre la chaleur et le bruit, nous avons fait deux rapides tours de chaque côté de la rivière pour un minimum de tourisme (l’art baroque n’est pas notre tasse de thé vert – oui, vert, meilleur pour la santé) et nous sommes repartis.
La France se rapprochant nous retrouvons les bonnes vieilles écluses freyssinet (40 m x 5 m) dans un état déplorable, même en Allemagne) et ça nous rappelle notre arrivée en France, il y a cinq ans, venant de Hollande via la Belgique, où les écluses sont grandes, propres et bien entretenues. La première écluse du canal des Ardennes nous a fait croire que nous retombions au Moyen âge. Ici pareil.
Comme les haltes sont plus que rares et que nous ne voulons pas arriver aujourd’hui à Sarreguemines, notre dernière étape, nous nous arrêtons à la sortie de l’écluse de Welferding, banlieue de Sarreguemines, au calme, au vert, entourés de hérons.
On ne voit pas les hérons mais ils y sont ! |
(19 avril)
Adieu hérons, canards et poules d’eau ! Nous voici à la grande ville. Sarreguemines nous accueille sur un long ponton confortable dans un joli cadre.
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